L’hypnose fascine autant qu’elle questionne. Parmis les freins qui empêchent de tester l’hypnose, il y a surtout des peurs, des craintes et des croyances, par toujours justifiées bien que légitimes :
- la peur d’être manipulé contre son gré,
- la crainte de faire des révélations,
- la peur de perdre le contrôle.
- la crainte que cela ne remette trop de choses en question, et de perdre un équilibre même précaire.
Sachez donc que pour être hypnotisé, il faut de la volonté, de la curiosité, de la motivation, tout cela couplé à une concentration suffisante.
Les gens sous hypnose ne deviennent pas des automates stupides soumis aux désidératas du praticien(ne) ! Il est extrêmement difficile d’amener une personne à faire des choses contre ses principes. Pour modifier un principe, une croyance limitante ou un comportement profondément ancré, il faut un immense travail et souvent beaucoup de temps et d’entraînement à la transe.
Souvenez-vous que dans un état d’hypnose vous restez à tout moment conscient de votre environnement, c’est juste votre conscient qui n’est plus au premier plan. C’est pourquoi à tout moment si vous en sentez la nécessité, vous pouvez sortir de cet état en un instant.
La transe hypnotique peut provoquer une certaine désinhibition, mais là encore, vous restez maîtres de vos actes et paroles, et tout ce qui se passe dans le cabinet est strictement confidentiel.
Quant à la remise en question profonde et trop déstabilisante, sachez qu’on s’assure toujours que le changement voulu et prédéfini lors de l’entretien préalable, respecte strictement ce que vous êtes capable d’assumer, en posant cette question simple : « Quelles seraient les pires conséquences de cet objectif sur vous et vos proches ? » S’il y a le moindre doute, l’objectif est redéfini lors d’un entretien encore plus poussé et le changement espéré se fera encore plus doucement.